L’alternance
Faire ses études de RSE et développement durable en alternance,
c’est combiner apprentissage théorique en classe pour développer des compétences sur la transition écologique
et mise en pratique en entreprise ou au sein d’une organisation pour être acteur de la RSE.
C’est également l’opportunité de financer ses études et d’augmenter ses chances de décrocher un emploi à la fin de ses études.
L’adaptation de nos programmes
Pour maximiser vos chances de trouver une mission en alternance de qualité, et pour vous assurer des conditions d’études optimales, nous adaptons nos programmes de formation :
- Le rythme :
- 3 demi journée de cours par semaine.
Ce rythme est fortement apprécié des entreprises qui peuvent compter sur vous toute l’année, la plupart du temps.
- 3 demi journée de cours par semaine.
- Le calendrier des cours : nous programmons les cours fondamentaux en tout début d’année, et misons sur les focus et la prise en main d’outils pour le second semestre. Cette programmation permet une montée en compétence progressive et transparente pour votre entreprise.
Deux types de contrats
Le contrat d’apprentissage :
Pour qui ?
- Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
- Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.
Qui peut le proposer ?
Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ; Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière, ainsi que les établissements publics administratifs).
Pour faire quoi ?
Le contrat d’apprentissage a pour but d’obtenir un diplôme d’État (CAP, BAC, BTS, Licence, Master,…) ou un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), dont l’ensemble des titres professionnels relevant du ministère chargé du Travail.
Le contrat de professionnalisation :
Pour qui ?
- Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
- Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
- Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
- Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
- Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.
Qui peut le proposer ?
Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue.
Pour faire quoi ?
- Le contrat de professionnalisation a pour but d’acquérir une qualification professionnelle reconnue (un diplôme ou un titre professionnel enregistré dans le Répertoire national des certifications professionnelles – RNCP)
- Un certificat de qualification professionnelle (CQP)
- Une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale.
Modalités et conditions de travail
Le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation sont conclus en contrat à durée limitée ou dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée (CDI).
La durée varie en fonction de la formation choisie : en principe de deux années pour la période d’apprentissage ; cette durée peut, dans certains cas dérogatoires, être inférieure (6 mois) ou supérieure (3 ans), voire 4 ans pour les travailleurs handicapés. De 6 mois à 1 an, voire 3 ans dans certains cas, pour le contrat de professionnalisation à durée déterminée.
La durée de la formation représente au moins 25 % de la durée totale du contrat ou de la période d’apprentissage dans le cadre du contrat d’apprentissage. La durée de la formation représente entre 15 à 25 % de la durée du contrat sans pouvoir être inférieure à 150 heures dans le cadre du contrat de professionnalisation, sauf dérogation de branche.
Quelle rémunération ?
Dans le cadre du contrat d’apprentissage, l’alternant bénéficie d’une rémunération variant en fonction de son âge et de son expérience. Sa rémunération progresse chaque nouvelle année d’exécution de son contrat.
Le salaire minimum perçu par l’apprenti correspond à un pourcentage du Smic ou du SMC (salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé) pour les plus de 21 ans.
Quel cadre réglementaire ?
L’alternant est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle et celle de l’entreprise lui sont applicables dans les mêmes conditions qu’aux autres salariés.
Le temps de travail est identique à celui des autres salariés. L’employeur doit permettre à l’alternant de suivre les cours théoriques professionnels. Ce temps de formation en CFA est compris dans le temps de travail effectif.
Les clés du succès
La réussite du projet d’alternance repose sur trois acteurs (employeur, alternant, organisme de formation) aux responsabilités bien établies.
Le rôle de l’employeur :
- Favoriser l’insertion professionnelle de l’alternant dans l’entreprise ;
- Lui donner les moyens nécessaires à la formation pratique, en lien avec les enseignements théoriques reçues au CFA ;
- Permettre au tuteur ou au maître d’apprentissage d’assurer l’accompagnement de l’alternant, tout en exécutant sa propre prestation de travail (décharge horaire par exemple).
- Le rôle de l’alternant :
Suivre avec assiduité sa formation ;
- Bien s’intégrer dans l’entreprise ;
- Respecter l’organisation de l’entreprise et de l’établissement de formation.
Le rôle de l’établissement de formation :
- Assurer la formation théorique de l’alternant pour l’acquisition de la qualification ou du titre visé ;
- S’assurer de l’adéquation de la mission d’alternance proposée avec les contenus de la formation ;
- Assurer et suivre de manière individuelle et quotidienne le déroulé de l’alternance en entreprise.